Un soutien social aux plus vulnérables dans les communautés relocalisées 
Le district de Dangkar, en banlieue de Phnom Penh , est devenu terre d’accueil pour plusieurs communautés, victimes d’évacuations de terrains publics, aujourd’hui relocalisées dans les bidonvilles du centre. Les familles déplacées se sont retrouvées avec de petits lopins de terre pour reconstruire leur vie. Cependant, des années plus tard, les communautés les plus vulnérables vivent toujours dans des conditions déplorables. Elles sont toujours dépourvues d’abris adéquats et de moyens de subsistance et de revenus durables. Elles se retrouvent ainsi exposées à des risques pour leur santé mentale et physique inhérents à une telle situation.
IIl y a 5 ans, Chea était relocalisée à Trapeang Krasang,et perdait à la même époque son mari. Ce déplacement la sépara de son moyen de générer un revenu à Phnom Penh. Sans ressources, elle n’a pu construire une maison sur cette petite parcelle e terre et vit avec ses deux fils et sa fille sur un lit, avec une bâche pour seul abri contre la mousson. Alors que sa santé se dégrade, ses deux fils, âgés de 8 et 10 ans, passent leurs journées à ramasser des objets de récupération, et à attraper de petits crabes et des grenouilles comme seule alimentation, dans les rizières inondées. es moments difficiles sont aussi le quotidien de Saam, également veuve et mère de deux bambins, de Non, 74 ans, qui s’occupe de 8 personnes, et dont le maigre salaire de mototaxi de son mari ne suffit pas pour acheter du riz, et pour 108 autres familles de la communautére localisée à Trapeang Krasang, embarquées dans le cercle vicieux de la pauvreté.
ACTED-PSF au Cambodge a travaillé avec les autorités locales du district de Dangkar pour identifier les familles les plus vulnérables et pour commencer à évaluer leurs besoins, tout en développant les capacités des acteurs locaux dans la mise en oeuvre de projets durables de réduction de la pauvreté. L’objectif est de venir en soutien à ces communautés, à travers l’apport de logements adéquats à 83 familles et de moyens de subsistance à 133 familles dans le besoin, pour les accompagner dans la sortie de l’extrême pauvreté, une fois pour toutes. |